Infiniment petit, tout se tient sur un fil. Les successions des apprentissages, des savoirs transmis
L'instant fragile, où tout peut basculer. Bien petit dans ses grands flots
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Je viens te visiter
Ils ne savent pas aimer, ni même quoi en faire
Leurs Coeurs ignorent cette présence et chaleur subtile en soi
Des guérisons aux empruntes déposées
Lorsque le Corps crie l'alerte
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Du noir au blanc, ils ne voient pas
Fermés, clôturés, prisonniers d'eux-mêmes
Les rigidités portées sur soi comme des portes d'ouverture
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Elle ne voit rien, elle accuse et elle condamne
Infiniment accusante, stridente, violente
La beauté s'accuse autant qu'elle effraie
Elle jalouse autant qu'elle suspend
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Nature humaine et ses drôles de comparaison
Nature humaine et ses drôles de trahison
Les mauvaises langues et ses drôles de langage
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Nos autorisations, nos Coeurs balancent
Là où ils ne voient rien, elle voit tout
Là où ils ne voient rien, elle absorbe tout
Suprême décalage
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Je viens te visiter
Du noir au banc, ils ne voient rien
N'écoute pas et juge par toi-même
La naiveté se perd lorsque
Nous rencontrons cette violence
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La Naiveté de croire que votre bonheur sera inspirant
Rencontre avec les violences écrasantes
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Je viens te visiter
Tu n'as pas été là, survivant errant
Tu n'as pas été là, Coeur brisé ballotant
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Dans les faux semblants, dans les déguisements
Costumant, décorant, armurant
Son Coeur murmure depuis l'enfance
Des drames, des ouvertures
Des chagrins, des ouvertures
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Les rigidités posées autour de soi se libèrent au gré de la Vie
Eux, ils croient, mais elle d'un drame
Une ouverture
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Le corps et ses empruntes, le corps et ses libérations
Les portes de l'intuition
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Condamnée, aimée et entourée
Pas de pronostic prononcée
Guérison corporelle
Traces portées sur elle
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L'intuition Sait, savoirs immédiats
Savoirs en amont
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Ils dorment debout, absents et errants
Les grandes visions autour de soi
Les énergies tournoyantes
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Des masques et des déguisements théâtralisés
Une lumière pour raviver
Les Coeurs ouverts autour d'elle