Comment mieux apprivoiser sa culpabilité ?
Elle est tout à fait normale, humaine, lorsqu'à tort ou à raison, nous nous sentons coupables, responsables par un jugement émis à notre égard. C'est un sentiment de faute, que nous rencontrons tous, par exemple dans nos différents rôles, nos différentes sphères et nos expériences
La première chose à faire est toujours de l'accepter et de ne pas la rejeter pour mieux identifier correctement sa nature réelle et pouvoir s'en séparer progressivement
En somme, ce qu'il se passe en soi, intérieurement dans identifications puis des acceptations progressives, qui donnent des clés de changement personnel profond. Comprendre que nous dégageons également parfois ces atteintes possibles : une posture à travailler. De manière symbolique, c'est: je reste sur ce qui m'appartient et sur ce qui appartient à l'autre
Le caractère "irréel" ( non constant ) de nos pensées, de nos émotions et de nos sentiments, nous font comprendre ces dynamiques, toujours vivantes mais passagères, qui s'en vont progressivement dans l'acceptation, en nécessitant des prises de décisions concrètes par des passages à l'acte
C'est un peu le 'je me donne le droit" , "je m'autorise à" .. Dans la conscience d'une priorisation de soi, mais aussi d'une écoute nouvelle. Je valide mes ressentis et ce qu'il se passe intérieurement, avec des prises de hauteur naturelles qui opèrent. Notamment face au détachement du regard de l'autre, qui peut engendrer de la souffrance, là aussi de manière plus ou moins consciente
La culpabilité n'est pas que négative puisqu'elle permet d'aider à mieux nous connaitre et à comprendre de quelle manière nous fonctionnons. Elle est un appui de connaissance, et de transformations progressives personnelles. On retrouve souvent des accusations et des jugements à notre propre égard, dans un processus d'introspection personnelle. Le regard sur soi est souvent corrélé, avec une tendance à l'auto dévalorisation, des auto critiques, des formes de rejets, pris sous le prisme de la conscience
Le meilleur remède c'est la conscience de soi , de ce qui peut naitre intérieurement si j'agis de telle ou telle manière, avec des régressions successives par les modulations d'habitudes, d'attitudes, de manière de penser mais aussi de se percevoir soi-même ( l'image de soi )
Nous pouvons mieux la maitriser par :
-toutes les dynamiques de douceur et de bienveillance pour soi-même
-la validation d'un comportement, d'une attitude, et même de pensées inhérentes à soi, que l'on ne va plus qualifier de mal ( clivage habituel) : oser être soi-même
-la conscience de ne plus pouvoir changer le passé qui finalement disparait, sous sa forme " irréelle "
-des compréhensions plus profondes : comprendre ce qui s'est joué à ce moment là pour pouvoir agir positivement dessus et sur soi-même, les émotions de colère et de honte sont retrouvées.
-l'acceptation qui permet de se moduler intérieurement et de conscientiser des mécanismes inconscients, présents en soi, causant des souffrances morales et des emprises diverses
Il s'agit aussi de se référer à ce qui relève de notre responsabilité ou pas : qu'est ce qui m'appartient et qu'est ce qui ne m'appartient pas ? Une des causes retrouvées est le rejet de soi et une certaine abnégation que nous travaillons par une meilleure individualité et une estime personnelle consolidée
C 'est une maitrise de pleine présence à soi-même, d'ancrage et de bonnes distinctions qui amènent des lâchers prises sur ce que nous tenons intérieurement, avec des peurs raccordées derrière
Je vous l'enseigne par les outils de la Sophrologie pour une connaissance personnelle
Et une meilleure conscience de soi