Moi ce que j'aime, c'est me connecter au ciel
Ecouter les étoiles, le calme et le silence
Et ne rien attendre
Moi ce que j'aime, c'est sentir cet air
Ecouter mes nouvelles, les échos
Et jongler avec les mots
Ce que je n'aime pas, est l'absurdité de ce monde
Les recherches, le noir de ces tombes
Morts vivants, morts errants
Les courses effrénées sans sens
Qui n'appartiennent qu'à ces petits riens
Oubliés, attentes souffrantes
Moi ce que j'aime c'est me connecter au ciel
Ne plus rien voir de ce qui m'est proposé
Fermer les yeux et écouter l'ancien
Ce rien du tout, ces nuits immenses
Le neuf délavé, le vieux précieux
Moi ce que j'aime c'est sentir cet air
M'effleurer, me toucher
Fermer les yeux et ne plus rien entendre
Partir loin dans cette immensité
Mes nuits immenses et inventées
Ouvrir les yeux et rester avec l'ancien
Peut-être du neuf mais mon crayon dans mes mains
